Un mystérieux compagnon de nos bouches, élastique et parfumé, qui fait partie de notre quotidien sans jamais vraiment être consommé. Depuis des décennies, il occupe les mâchoires de millions de personnes à travers le monde, offrant une pause gustative sans ajout calorique notable. Cependant, une croyance populaire suggère qu’en cas d’ingestion, cette substance pourrait s’attarder en nous beaucoup plus longtemps que prévu. De quoi s’agit-il ?
Nous avons tous entendu cette mise en garde à un moment ou à un autre : “Ne mange pas ton chewing-gum, sinon il restera dans ton estomac pendant sept ans !” Cette affirmation a été largement diffusée et est considérée par beaucoup comme une vérité incontestable. Mais qu’en est-il réellement ? Avaler un chewing-gum est-il vraiment nocif pour notre organisme ? La science nous donne-t-elle raison de craindre cette gomme élastique ?
Origine du mythe
L’idée que le chewing-gum met sept ans à être digéré trouve ses racines dans une perception générale selon laquelle les substances synthétiques ou “artificielles” ne peuvent être traitées par notre corps de la même manière que les aliments naturels. En effet, le chewing-gum est principalement composé de gommes à base de polymères, qui ne sont pas digestibles. De ce fait, certaines personnes ont extrapolé cette caractéristique pour affirmer que le chewing-gum resterait dans notre système pendant une longue période.
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