Le pain perdu grand-mère est un mets à base de pain trempé dans un mélange de lait, sucre et d’œuf puis cuit.
À l’origine, le pain perdu permettait d’utiliser le pain rassis, soit pour ne pas perdre de nourriture, soit parce que jeter du pain, avec ses connotations religieuses, était socialement inacceptable.
Il est connu dans de nombreuses régions de France. En Charente, il est parfois appelé soupe-rousse du fait de sa couleur une fois cuit. La Basse-Bretagne connaissait le boued laezh (« nourriture de lait »), du lait chauffé avec du pain. Appelé pain crotté ou pain ferré dans le nord, le galopin des Hauts de France est un pain perdu préparé avec de la brioche. L’Anjou connaît le pain perdu au triple sec (Combier ou Cointreau). Le pain perdu à la normande est un pain perdu flambé avec du pommeau de Normandie servi avec de la confiture de pommes.
Dans le Canada francophone, on parle de pain doré. Il est accompagné de sirop d’érable. Aux États-Unis, il est appelé French toast. En Espagne, la torrija est une sorte de pain perdu. Au Portugal, le pain perdu est un plat traditionnel de Noël appelé rabanadas. En Suisse, on l’appelle aussi croûte dorée. En Allemagne, on parle de armer Ritter (« chevalier pauvre »).
Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos : –
Temps de cuisson : 20 min
Temps total : 30 min
Ingrédients : 4 personnes
6 tranches de pain de campagne rassis (ou brioche, restes de génoises …)
2 œufs + 1 jaune d’œuf
100 ml de lait
2 sachets de sucre vanillé
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
1 noisette de beurre ou 1 cuillère à soupe d’huile
Préparation :
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